Les deux praticiens hospitaliers avaient été mis en examen en juillet 2024 après que huit femmes, membres du personnel et patientes, ont porté plainte contre eux.

Les faits dénoncés s'étalaient parfois sur plusieurs années, révélant un climat potentiellement toxique et un abus d'autorité au sein du service des urgences.

La décision de révocation, qui met fin à leur carrière dans la fonction publique hospitalière, a été confirmée par l'ARS ce jeudi, indiquant que la procédure disciplinaire était désormais terminée. Cette affaire met en lumière la problématique des violences sexistes et sexuelles en milieu hospitalier, un environnement où les relations hiérarchiques et la vulnérabilité des patientes peuvent créer des situations d'abus. La sanction exemplaire prise à l'encontre des deux médecins souligne la volonté des autorités sanitaires de ne plus tolérer de tels comportements et de protéger les victimes, qu'elles soient soignantes ou soignées.