Ce conflit met en lumière le profond désarroi du monde agricole face aux mesures sanitaires imposées.

Suite à la détection d'un cas de DNC dans une ferme des Bordes-sur-Arize, les autorités ont ordonné l'abattage de l'ensemble du troupeau de près de 200 bovins, conformément au protocole en vigueur. Cette décision a immédiatement déclenché la mobilisation de centaines d'agriculteurs venus de toute la région pour faire barrage et empêcher l'accès à l'exploitation.

Pendant deux jours, un face-à-face tendu s'est installé entre les manifestants et les gendarmes.

La situation a dégénéré en heurts, conduisant les forces de l'ordre à prendre le contrôle de la ferme pour permettre aux services vétérinaires d'intervenir. Le ministre de l'Intérieur a annoncé que quatre personnes avaient été interpellées lors de ces affrontements.

La colère agricole s'est également étendue à d'autres villes du Sud-Ouest, comme Agen et Bordeaux. L'affaire a ravivé le débat sur la stratégie sanitaire, certains, comme le ministre du Commerce Serge Papin, estimant que "la solution, c'est le vaccin", tandis que le gouvernement a annoncé une extension des zones de vaccination obligatoire.