Les deux employées, âgées de 24 et 26 ans, ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire.

Elles sont accusées d'avoir utilisé leur accès aux fichiers judiciaires pour fournir des renseignements sensibles.

La plus jeune, ex-petite amie d'un proche de la DZ Mafia, aurait consulté des dossiers confidentiels une cinquantaine de fois au cours des deux dernières années, en échange de 18 virements pour un montant total de 3 600 euros. La seconde agente est soupçonnée d'avoir fourni des informations à son compagnon, lui-même impliqué dans des affaires de trafic de stupéfiants. Ces fuites auraient pu bénéficier à des procès impliquant la DZ Mafia, un clan aujourd'hui dominant sur le marché de la drogue à Marseille.

Cette affaire met en évidence les tentatives des réseaux criminels de corrompre des fonctionnaires pour obtenir des avantages judiciaires.