Le caractère antisémite des faits a été retenu comme circonstance aggravante, qualifiant l'affaire d'"antisémitisme d'intimité".

Les faits se sont produits en 2024. La prévenue, une femme quadragénaire qui gardait les trois enfants du couple, est accusée d'avoir introduit des produits de nettoyage toxiques dans plusieurs produits de la maison. Les enquêteurs ont retrouvé des traces de ces substances dans des bouteilles de vin et de jus de raisin, un plat de pâtes, ainsi que dans un démaquillant qui a provoqué des brûlures aux yeux de l'une des victimes.

La nourrice a d'abord reconnu les faits.

L'enquête a révélé une motivation antisémite, un article citant des propos qu'elle aurait tenus : "J’aurais jamais dû travailler pour une juive".

Ce procès met en lumière une forme de haine particulièrement insidieuse, qui s'exerce au sein même du foyer de la victime, par une personne en qui la famille avait placé sa confiance.