L'enquête est restée au point mort pendant des années jusqu'à ce que le pôle « cold cases » de Nanterre ne décide d'employer la généalogie génétique. Cette méthode, encore interdite en France mais utilisée via des laboratoires étrangers, consiste à comparer l'ADN de la scène de crime à des bases de données génétiques publiques (souvent alimentées par des particuliers pour des recherches généalogiques) afin de trouver des correspondances familiales et de remonter jusqu'à un suspect. C'est grâce à cette technique qu'un homme, mineur au moment des faits, a été identifié.

Placé en garde à vue, il a reconnu être l'auteur des faits.

L'avocat de la victime a évoqué la réaction de sa cliente, qui craignait que l'identification de son agresseur ne « ravive des émotions ». Cette résolution spectaculaire met en lumière le potentiel de la généalogie génétique pour résoudre des affaires criminelles anciennes et complexes, tout en soulevant des questions éthiques et légales sur son encadrement en France.