Incendie d'un collège à Dijon : la piste de représailles liées au narcotrafic privilégiée
L'incendie criminel du collège Champollion à Dijon, dans le quartier sensible des Grésilles, a mis en évidence les tensions croissantes entre les autorités et les réseaux de narcotrafiquants. La piste de représailles directes contre l'action de l'État est privilégiée par les enquêteurs et les responsables politiques.\n\nDans la nuit du 12 au 13 décembre 2025, plusieurs départs de feu ont ravagé l'établissement scolaire, le rendant inutilisable jusqu'en septembre suivant et forçant la réaffectation de ses 500 élèves. Les autorités ont rapidement qualifié l'acte de criminel, des produits inflammables ayant été retrouvés sur place et un "commando" de quatre personnes étant recherché. Le préfet et le procureur de la République de Dijon, Olivier Caracotch, ont affirmé que la piste du narcotrafic était « privilégiée ». Selon eux, il s'agirait de « représailles de narcotrafiquants mécontents de l’action très déterminée contre un important point de deal du quartier ». Cette attaque contre un symbole de la République s'inscrit dans un contexte de lutte accrue contre le trafic de drogue dans le quartier des Grésilles, où une médiathèque avait déjà été ciblée en mars. La réaction politique a été immédiate, avec la visite annoncée des ministres de l'Éducation et de l'Intérieur. Une cellule d'écoute psychologique a été mise en place pour les élèves, choqués par la destruction de leur collège. L'événement soulève la question de la capacité des réseaux criminels à défier ouvertement l'autorité de l'État en s'attaquant à des services publics essentiels comme l'éducation.



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Pluie, neige, verglas… La dégradation engagée ce dimanche se poursuit ce lundi matin, avec six départements en vigilance orange par Météo France, dont le Tarn et l’Aveyron pour la neige. Ces deux départements seront aussi en vigilance orange crue, comme la Lozère, l’Hérault et le Var. L’Ardèche et le Var seront aussi surveillés, en vigilance orange, pour pluie-inondation.Dans le Tarn et l’Aveyron, l’épisode hivernal est « suffisamment notable pour rendre les conditions de circulation difficiles » en cette période de départs en vacances.Un épisode neigeux s’est mis en place « en fin de nuit de dimanche à lundi » sur le Tarn et l’Aveyron, avec un de la neige attendue vers « 400 à 500 m », selon Météo France.Jusqu’à 40 cm de neigeLes chutes de neige, « de 3 à 10 cm localement, 15 cm au-delà de 400m et 20/30 cm au-delà de 800 m », pourraient se prolonger jusqu’à mardi matin et atteindront leur pic en fin de matinée ce lundi, selon l’organisme météorologique. Sur les points les plus élevés de ces départements, 40 cm de neige pourraient tomber.Selon Météo France, « une perturbation très active est remontée de Méditerranée sur le sud du pays » dimanche, apportant des pluies marquées. Dans le Var, un « épisode pluvio-orageux nécessitant un suivi particulier du fait de sa durée et de son intensité » est en cours, rapporte le bulletin Météo France.Entre dimanche 22h et lundi matin, il est tombé « 20 à 40 mm et localement jusqu’à 50 à 60 mm » de pluie. Les précipitations, parfois orageuses, se poursuivent lundi en plusieurs salves. Les cumuls attendus sont de « 100 à 120 mm », voire « 130 à 160 mm localement sur le sud du département », selon l’organisme.Dans les Cévennes en revanche, où les précipitations se sont accumulées depuis plusieurs jours, les précipitations « s’atténuent nettement » en milieu de matinée de lundi. Météo France qualifie la situation d’« épisode cévenol non exceptionnel », appelant toutefois à « une attention particulière » en raison de la persistance des précipitations.Enfin, ce lundi matin, Météo France fait état de « crues fortes en cours » sur l’Hérault, le Haut Tarn et le Tarn moyen, ainsi que d’un « risque de crue importante » sur le Gapeau, dans le Var.Dans un communiqué publié dimanche soir, le ministre délégué à la Transition écologique, Mathieu Lefèvre, a rappelé « toute l’importance d’être à l’écoute des consignes des autorités, de suivre les informations de vigilance de Météo France et de Vigicrues et d’adopter les bons comportements », invitant notamment les personnes, en cas de pluies intenses et d’inondations annoncées, à reporter tous leurs déplacements, « que ce soit à pied ou en voiture ».

La guerre est déclarée à tous ceux qui prennent les bords des routes de Seine-et-Marne pour des poubelles. Pneus, gravats, déchets de chantiers, bouteilles et sacs de détritus en tout genre… La direction des routes départementales collecte près de 1 000 tonnes de déchets par an, soit un coût d’un million d’euros.Excédé, le conseil départemental s’inspire des départements voisins et va déployer, dès 2026, dix caméras sur 41 communes volontaires pour identifier les contrevenants et les punir. Une mesure annoncée lors de ses premières assises de lutte contre les dépôts sauvages, début décembre à Melun. Les pollueurs sont passibles d’une amende administrative pouvant atteindre 15 000 euros.

Le feu est parti tôt, ce lundi matin, à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise). Dès 6 heures, selon les pompiers du département. Rue Ambroise Paré, dans le nord de la commune, la circulation est impactée par une intervention des soldats du feu dans un appartement en proie aux flammes.Les sapeurs-pompiers du Val-d’Oise font savoir que le feu s’est déclaré depuis la cuisine de l’appartement incendié et que les deux occupants ont pu être évacués. « Ils sont sains et saufs », nous assure-t-on. Malgré tout, le secteur reste impacté et un périmètre de sécurité a été mis en place dans le secteur.Une trentaine de pompiers sur placeSur X, les sapeurs-pompiers du Val-d’Oise demandent à laisser passer les véhicules de secours. « Respectez les périmètres de sécurité et facilitez l’accès aux secours », écrivent-ils. Selon eux, une trentaine de pompiers sont sur place. Ils indiquent qu’une lance à eau est utilisée pour venir à bout des flammes. À 7 heures du matin, l’intervention était encore en cours dans l’appartement.

REPORTAGE - Le service de renseignement ukrainien GUR dévoile ses derniers drones terrestres armés. De la mitrailleuse au lance-roquettes, ces robots-soldats compensent le manque d'hommes.





