Le bilan est extrêmement lourd, faisant état d'au moins quinze morts et plus de quarante blessés. L'attaque, qualifiée d'« acte d'antisémitisme maléfique » par le Premier ministre australien, a été perpétrée par Sajid Akram, abattu par la police, et son fils Naveed Akram, qui a été inculpé pour terrorisme et quinze chefs d'accusation de meurtre.
Parmi les victimes figure un ressortissant français de 27 ans, Dan Elkayam, ce qui a conduit le Parquet national antiterroriste (PNAT) français à ouvrir une enquête pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste ».
L'enquête s'oriente clairement vers la piste d'une radicalisation islamiste.
Des éléments matériels, tels que deux drapeaux de l'État islamique retrouvés dans le véhicule des assaillants, et des informations sur leurs déplacements, notamment un voyage dans un camp islamiste aux Philippines quelques semaines avant l'attaque, renforcent cette thèse.
L'action a été décrite par la police comme « inspirée par l'État islamique ».
L'événement a également mis en lumière des actes de bravoure exceptionnels.
Un passant, identifié comme Ahmed Al Ahmed, un vendeur de fruits d'origine syrienne, est salué comme un « héros » pour avoir désarmé l'un des tireurs. Un couple, Boris et Sofia Gurman, a également été tué en tentant de s'interposer. En réaction, le gouvernement australien a annoncé son intention de durcir la législation sur les armes à feu, tandis qu'en France, le ministre de l'Intérieur a demandé un renforcement de la sécurité autour des lieux de culte juifs.









