Cette attaque contre un établissement scolaire illustre l'escalade de la violence des narcotrafiquants.\n\nDans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 décembre, quatre individus se sont introduits dans l'établissement pour y mettre le feu, causant des dégâts considérables. Le préfet de la Côte d'Or a rapidement fait part de sa "conviction" d'un "lien avec le narcotrafic qui gangrène le quartier" des Grésilles. Le procureur de la République de Dijon, Olivier Caracotch, a abondé dans ce sens, évoquant de possibles "représailles de narcotrafiquants mécontents de l’action très déterminée contre un important point de deal du quartier". Les ministres de l'Intérieur, Laurent Nuñez, et de l'Éducation nationale, Édouard Geffray, se sont rendus sur place le lundi suivant pour constater les dégâts et apporter leur soutien.

L'incendie a rendu le collège inutilisable, forçant la réaffectation des 500 élèves dans d'autres établissements dès la rentrée de janvier, avec l'objectif d'une réouverture en septembre.

Une enquête pour "dégradation volontaire par incendie" a été ouverte, et un "commando" de quatre personnes est recherché. Cet acte criminel contre un symbole de la République suscite le choc et la colère des parents d'élèves et du personnel éducatif.