Pendant les 65 jours d'audience, l'accusation a dépeint Frédéric Péchier comme un « pompier pyromane » qui aurait délibérément provoqué des arrêts cardiaques chez des patients, âgés de quatre à 89 ans, pour ensuite briller en les réanimant. Malgré les témoignages accablants et les expertises, l'ancien praticien n'a cessé de clamer son innocence, se présentant comme la victime d'une erreur judiciaire.
Ses avocats ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel de la décision, contestant une analyse juridique qu'ils jugent erronée.
Pour les familles des victimes, le verdict a été accueilli avec un immense soulagement, bien que teinté de retenue. La mère d'une des victimes décédées a exprimé qu'il y avait « un semblant de réparation », soulignant la fin d'un long et douloureux combat judiciaire. La condamnation de Frédéric Péchier marque un tournant dans cette affaire qui a tenu la France en haleine, même si la perspective d'un second procès en appel laisse la conclusion définitive en suspens. L'accusé, qui a demandé sa remise en liberté en attendant l'appel, a passé sa première nuit en prison après le verdict.









