Les malfaiteurs ont utilisé des explosifs pour s'introduire dans la manufacture, séquestrant une centaine d'employés avant de dérober des métaux précieux.
L'attaque s'est déroulée tôt le matin, vers 7h30.
Quatre des assaillants ont fait sauter une vitre à l'explosif pour pénétrer dans les locaux, tandis qu'un cinquième faisait le guet. Après avoir fait main basse sur leur butin, les braqueurs ont pris la fuite à bord d'un puissant véhicule. C'est à ce moment que la situation a escaladé : en croisant une voiture de police qui intervenait, les fuyards ont ouvert le feu sur les forces de l'ordre. Les policiers, pris pour cible, ont réussi à s'extraire de leur véhicule sans être blessés. Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, a confirmé que les policiers avaient été visés.
L'opération a laissé derrière elle une scène de chaos, avec des explosifs non déclenchés retrouvés sur place, nécessitant l'intervention des services de déminage dans la zone industrielle.
Une enquête a été ouverte pour retrouver les suspects, qui sont toujours activement recherchés.
La violence de l'attaque, l'usage d'explosifs et les tirs contre la police témoignent d'un niveau de préparation et de détermination élevé de la part du commando.









