L'évasion spectaculaire avait eu lieu le 27 novembre, lorsque deux détenus avaient réussi à scier les barreaux de leur cellule à la maison d'arrêt de Dijon. Si l'un des fuyards avait été rapidement repris, le second, Yannick T., un natif de Marseille mis en examen pour tentative d'assassinat et association de malfaiteurs, était parvenu à échapper aux recherches. Sa cavale a pris fin le 18 décembre au matin dans la cité des Rosiers, un quartier des quartiers nord de Marseille connu pour être une plaque tournante du trafic de drogue.

Les enquêteurs ont pu remonter sa trace il y a quatre jours grâce à son téléphone.

Le fugitif a commis l'erreur de rallumer son portable dans la nuit précédant son arrestation, ce qui a permis aux autorités de le localiser précisément. L'émission d'une notice rouge par Interpol souligne le caractère jugé dangereux du fugitif et l'ampleur des moyens déployés pour le retrouver.

Son arrestation met un terme à une traque de 21 jours et à une faille de sécurité majeure au sein de l'établissement pénitentiaire de Dijon.