Dans la nuit du 19 au 20 décembre, trois hommes ont été tués par balles, dont deux dans la même cité, selon les informations du parquet et de sources sécuritaires.
Ces nouveaux drames portent le nombre de meurtres à 40 pour l'année en cours, un chiffre qui témoigne d'une nette dégradation de la sécurité sur l'île. Les autorités s'inquiètent de la banalisation de la violence et de la facilité avec laquelle les armes à feu circulent et sont utilisées. Cette série noire s'inscrit dans une tendance plus large de violence dans les Antilles, où l'usage des armes devient de plus en plus fréquent et visible. La multiplication de ces actes criminels met à rude épreuve les forces de l'ordre et suscite une vive inquiétude au sein de la population. Les enquêtes sur les trois derniers homicides sont en cours pour identifier les auteurs et les mobiles, mais la tendance de fond révèle un problème sociétal profond lié à la criminalité et à la prolifération des armes.









