L'affaire révèle une grave brèche dans la confidentialité des données policières.
La jeune policière parisienne aurait, sur une période d'un an et demi, accédé à 94 dossiers d'antécédents judiciaires et à 169 fiches de personnes recherchées.
Selon le parquet de Paris, elle aurait perçu plus de 12 000 euros pour ces consultations illégales. Le mode opératoire impliquait son compagnon, qui se chargeait de la commercialisation des informations sur Snapchat, un canal discret prisé pour ce type de trafic.
Le couple a été interpellé et placé sous contrôle judiciaire.
Leur jugement est prévu pour juin 2026.
Cette affaire de corruption interne met en lumière les risques liés à l'accès non contrôlé aux fichiers sensibles et la vulnérabilité du système face à des agents malveillants. Elle soulève des questions sur les mécanismes de surveillance et les sanctions au sein de la police nationale pour prévenir de tels abus, qui compromettent à la fois la sécurité des enquêtes et la confiance du public dans l'institution.









