Ces derniers dénoncent une gestion qui privilégierait les profits au détriment du bien-être animal et des conditions de travail du personnel, accusations que la direction conteste fermement. Les lanceurs d'alerte décrivent un environnement de travail toxique, caractérisé par une "surveillance constante" et des "pressions psychologiques". Au-delà des aspects humains, les accusations portent sur des manquements graves aux règles d'hygiène et de sécurité, ainsi que sur des actes de maltraitance animale.
Selon eux, ces dérives ne sont pas récentes mais perdurent depuis plusieurs années, illustrant une culture d'entreprise problématique.
L'un des témoignages résume le sentiment général en évoquant "une logique commerciale contraire au bien-être" des animaux et des salariés. Ces allégations jettent une ombre sur l'image de l'institution et soulèvent des questions fondamentales sur l'éthique de la gestion des parcs zoologiques modernes. La direction du zoo, de son côté, "conteste l'ensemble des accusations", créant une situation de conflit ouvert qui pourrait nuire à la réputation de l'établissement et potentiellement entraîner des enquêtes approfondies. L'affaire met en lumière le dilemme auquel sont confrontés de nombreux parcs animaliers : concilier les impératifs économiques liés à l'attraction du public avec leur mission de conservation et le respect strict du bien-être des espèces qu'ils hébergent.





