Le diagnostic est alarmant : l'église souffre d'humidité, d'infiltrations d'eau massives et d'une toiture gravement endommagée.

Ces pathologies structurelles font peser une menace directe sur la stabilité du bâtiment et, par conséquent, sur la sécurité des habitations voisines.

Depuis 2021, les riverains alertent les autorités compétentes sur l'urgence de la situation, mais le dossier semble avancer avec lenteur. La planification d'une première réunion de chantier, prévue pour le 23 octobre, représente une lueur d'espoir pour les habitants, mais elle souligne également le temps écoulé depuis les premières alertes.

Ce cas met en évidence le double défi que représente la gestion du patrimoine ancien en milieu urbain dense.

D'une part, la nécessité de préserver des bâtiments historiques qui contribuent à l'identité de la ville. D'autre part, l'impératif de garantir la sécurité publique, en particulier lorsque la dégradation d'un édifice met en péril la vie et les biens des citoyens. La situation de l'église Saint-Jacques illustre la complexité des procédures et la difficulté à mobiliser les financements nécessaires pour des restaurations d'envergure.