Le département de la Gironde a été placé en état d'alerte face à l'arrivée de la tempête automnale Benjamin, un événement météorologique majeur qui a conduit les autorités à prendre d'importantes mesures préventives. Cette situation a mis en lumière la capacité de réaction de la métropole bordelaise face aux risques climatiques. L'anticipation de la tempête a débuté par un placement du département en vigilance jaune par Météo France pour des risques de pluies-inondations et d'orages, avant de passer en vigilance orange. Les prévisions faisaient état de conditions particulièrement intenses, avec des rafales de vent pouvant atteindre 90 à 110 km/h sur le littoral et 40 à 45 km/h à l'intérieur des terres, ainsi que des précipitations abondantes, jusqu'à 25 millimètres attendus à Bordeaux sur une seule journée. Face à ces prévisions, la Ville de Bordeaux a réagi promptement en instaurant une série de mesures de sécurité. La décision la plus visible a été la fermeture préventive de tous les espaces verts, des cimetières municipaux et de la bibliothèque du Jardin public pour la journée du jeudi.
Cette mesure visait à écarter tout danger lié aux chutes d'arbres ou de branches.
L'activité économique a également été affectée, avec l'annulation de plusieurs marchés de plein air, jugés trop exposés.
La Foire aux Plaisirs a quant à elle vu son ouverture reportée.
Au-delà des mesures municipales, la tempête a eu des répercussions à l'échelle régionale, la SNCF annonçant des perturbations sur le trafic ferroviaire en Nouvelle-Aquitaine. De plus, Enedis a recensé des dizaines de milliers de foyers privés d'électricité dans la région, illustrant la vulnérabilité des infrastructures face à de tels phénomènes. Les autorités ont multiplié les appels à la prudence, recommandant de limiter les déplacements et de sécuriser les objets susceptibles d'être emportés par le vent.
En résuméL'arrivée de la tempête Benjamin a constitué un test significatif pour la gestion des risques en Gironde. La réponse coordonnée des services météorologiques, des autorités municipales à Bordeaux et des opérateurs de transport a permis d'anticiper les dangers et d'informer la population, bien que des perturbations importantes sur les réseaux et dans la vie quotidienne aient été inévitables.