Les faits, décrits comme un « ouragan de racisme » et des « propos nauséabonds » par les plaignants, se seraient déroulés durant plusieurs heures, plongeant les employés dans un état de choc. Selon les témoignages, le propriétaire les aurait « agonis d'injures notamment racistes ».
Face à ces accusations graves, la défense de Daniel Marion, multipropriétaire de restaurants prestigieux en France, est singulière. Par la voix de son avocat, il affirme avoir été drogué et évoque un « trou noir », déclarant n'avoir aucun souvenir des événements de cette journée. Cependant, cette version est mise à mal par des informations indiquant qu'il aurait réitéré certains de ses propos au cours des jours suivants, ce qui contredirait sa plaidoirie d'amnésie. L'affaire met en lumière les tensions internes au sein d'une institution bordelaise et soulève des questions sur les conditions de travail et le respect des salariés. La plainte collective des dix-sept employés témoigne de la gravité de la situation et de leur détermination à obtenir justice. Le contraste entre la réputation de l'établissement, situé au cœur de la cité girondine, et la nature des faits allégués a provoqué une vive émotion.











