Ils l'accusent d'avoir proféré une série d'injures à caractère raciste, xénophobe, homophobe et sexiste.
Selon les articles, entre 17 et 21 employés du café-restaurant se sont unis pour dénoncer un "ouragan de racisme" et des "propos nauséabonds" qui auraient été tenus par leur employeur le 6 octobre dernier. Les salariés rapportent des heures d'injures répétées sur leur lieu de travail.
Face à ces accusations, la défense de Daniel Marion, homme d'affaires et multipropriétaire de restaurants en France, est singulière.
Par la voix de son avocat, il évoque un "trou noir" et une amnésie totale concernant les faits reprochés, suggérant qu'il aurait pu être drogué. Cependant, l'un des articles précise qu'il aurait "pourtant réitéré ses propos au cours des jours suivants", ce qui pourrait affaiblir sa ligne de défense.
Cette affaire, révélée initialement par Mediapart, met en lumière les tensions et les conditions de travail dans un établissement emblématique du centre de Bordeaux.
Elle souligne également le courage des salariés qui ont décidé de saisir la justice collectivement pour faire valoir leurs droits face à des comportements discriminatoires présumés. Le cas est désormais entre les mains de la justice, qui devra faire la lumière sur la véracité des faits et les circonstances exactes de l'incident.











