Parallèlement à ces tensions externes, des problèmes internes graves sont révélés au sein du Caarud déjà en activité rue Saint-James.

Un ancien éducateur, prénommé Matthieu, a démissionné et témoigne d'une gestion qu'il qualifie de "toxique". Il dénonce une atmosphère délétère et des faits graves, affirmant avoir été menacé de mort après son départ.

Ce témoignage met en lumière les défis de management et de sécurité auxquels ces structures, qui accueillent un public en grande précarité, peuvent être confrontées. La combinaison de l'opposition des habitants à de nouvelles implantations et des dysfonctionnements internes rapportés dans un centre existant dresse un tableau complexe de la politique de réduction des risques à Bordeaux, prise entre les impératifs de santé publique et les réalités sociales et sécuritaires du terrain.