Les faits, révélés initialement par Mediapart, auraient eu lieu le 6 octobre 2025. Selon les articles, un groupe d'employés, dont le nombre varie de 17 à 21 selon les sources, accuse le propriétaire de l'établissement, l'homme d'affaires Daniel Marion, de les avoir injuriés pendant plusieurs heures sur leur lieu de travail. Les propos rapportés sont qualifiés d'« ouragan de racisme » et de « nauséabonds ».

Cette plainte collective met en lumière un conflit social d'une rare intensité au sein d'une institution bordelaise très connue.

Face à ces graves accusations, la défense de Daniel Marion, par la voix de son avocat, évoque une situation troublante.

L'homme d'affaires prétend n'avoir aucun souvenir des événements, plaidant l'amnésie et suggérant qu'il aurait pu être drogué.

Il parle d'un « trou noir » pour expliquer son comportement ce jour-là.

Cependant, l'un des articles précise que le patron aurait réitéré ses propos au cours des jours suivants, ce qui pourrait complexifier sa ligne de défense.

L'affaire est désormais entre les mains de la justice, qui devra faire la lumière sur les circonstances exactes de cet événement et déterminer les responsabilités. Au-delà de l'aspect judiciaire, cette affaire soulève des questions profondes sur les conditions de travail et le respect des salariés dans le secteur de la restauration.