Ces événements successifs exaspèrent les commerçants officiels qui se sentent victimes d'une situation précaire.

La situation sur ce marché emblématique est double.

D'une part, les commerçants patentés dénoncent la présence massive de vendeurs à la sauvette, affirmant que ces derniers "vendent plus que nous".

Cette concurrence informelle, qui échappe aux taxes et aux réglementations, crée un climat d'exaspération et un sentiment d'injustice.

La police intervient pour réguler la situation, mais la cohabitation reste difficile et le problème semble persister, affectant la viabilité économique des étals officiels. D'autre part, la mairie de Bordeaux a pris la décision de fermer le marché du 4 au 7 novembre, le jugeant insalubre.

Cette mesure, bien que motivée par des raisons sanitaires, a été mal vécue par les commerçants, qui la considèrent comme une "injustice qui peut se répéter". Ils se sentent pris en étau entre une concurrence qu'ils ne peuvent maîtriser et des décisions administratives qui pénalisent leur activité.

L'enchaînement de ces deux problématiques soulève des questions sur la gestion globale des marchés de plein air par la municipalité. Il met en lumière la nécessité de trouver un équilibre entre le maintien de l'ordre public, le respect des normes d'hygiène et le soutien aux commerçants qui animent la vie locale.