La résidente, "excédée" après que "la foudre a frappé trois fois", met directement en cause l'obscurité pour expliquer la recrudescence des vols dans sa rue.
Sa plainte met en lumière un dilemme auquel de nombreuses villes, dont Bordeaux, sont confrontées.
D'un côté, la municipalité a pris cette mesure pour "plusieurs raisons", qui incluent très probablement la réduction de la consommation d'énergie, la lutte contre la pollution lumineuse et la maîtrise des dépenses publiques.
Ces objectifs s'inscrivent dans une politique de transition écologique plus large.
D'un autre côté, cette décision a un impact direct sur la perception de la sécurité par les citoyens. L'obscurité peut être perçue comme un facteur favorisant la délinquance et créant un sentiment d'insécurité, en particulier pour les personnes se déplaçant tard la nuit.
Ce cas précis de la rue du Palais Gallien sert de catalyseur au débat public.
Il oblige la municipalité à justifier sa politique et potentiellement à l'ajuster.
Des solutions alternatives pourraient être envisagées, comme un éclairage intelligent qui s'active à la détection de mouvement ou une modulation de l'extinction en fonction des zones et des risques identifiés. L'enjeu est de trouver un compromis acceptable entre responsabilité écologique et devoir de protection des citoyens.





