Ce déficit, qualifié d'historique, force le Département à mettre en œuvre une cure d'austérité afin de restaurer sa santé financière.

Le plan de redressement envisagé, qui doit porter ses fruits d'ici 2028, s'articule autour de plusieurs axes majeurs.

Parmi les mesures évoquées figurent une réduction des effectifs, une baisse significative des investissements et un recentrage des actions du Département sur ses compétences obligatoires. Cette restructuration financière pourrait avoir des conséquences directes pour les habitants de la Gironde, avec une potentielle diminution des services publics non essentiels. La situation s'inscrit dans un contexte national tendu pour les finances des collectivités locales, mais l'ampleur du déficit girondin a particulièrement attiré l'attention des autorités de contrôle financier. Le président du département, Jean-Luc Gleyze, et son administration sont désormais contraints de naviguer entre la nécessité de réaliser des économies substantielles et le maintien d'un service public de qualité pour leurs administrés.