Les communes de la métropole bordelaise sont engagées dans un débat complexe sur la gestion de l'éclairage public, oscillant entre l'extinction nocturne totale et le retour de la lumière. Cette dynamique reflète la recherche d'un équilibre entre les impératifs d'économies d'énergie, la protection de la biodiversité et le sentiment de sécurité des habitants. Initialement, de nombreuses villes de la métropole avaient opté pour l'extinction de leurs lampadaires durant une partie de la nuit, motivées par des "raisons d'économie et d'écologie". Cependant, un mouvement inverse est désormais observé, la plupart des municipalités choisissant de "remettre la lumière", principalement en réponse à des "questions de sécurité" soulevées par les résidents. Face à ce dilemme, des solutions innovantes émergent pour éviter de devoir choisir entre le noir complet et un éclairage permanent.
La commune du Haillan illustre cette tendance avec son dispositif "J'allume ma rue".
Ce système permet aux citoyens d'activer l'éclairage public sur leur passage grâce à la géolocalisation de leur téléphone.
Cette approche d'éclairage "à la demande" représente une voie médiane intéressante, permettant de réaliser des économies d'énergie tout en assurant la sécurité des usagers lorsque cela est nécessaire. Ce va-et-vient politique et technique témoigne des défis auxquels sont confrontées les collectivités pour mettre en œuvre une transition écologique qui soit acceptée et adaptée aux besoins de la population.
En résuméLe débat sur l'éclairage public dans la métropole bordelaise met en balance écologie et sécurité, conduisant à des compromis et à l'émergence de solutions technologiques comme l'éclairage à la demande pour répondre aux préoccupations citoyennes.