Une résidente excédée témoigne : "Je ne peux pas ouvrir mes fenêtres".

Cette tentative de médiation intervient dans un contexte juridique tendu.

Le 25 novembre, le tribunal administratif a en effet condamné la mairie de Bordeaux pour ses "carences dans la limitation des nuisances sonores" liées aux bars, suite à la plainte d'un riverain. Cette décision de justice crée un précédent important, mettant la municipalité face à ses responsabilités et l'obligeant à renforcer ses contrôles et l'application de la réglementation. Ces deux événements, l'un préventif et l'autre coercitif, soulignent l'ampleur d'un conflit d'usage de l'espace public qui oppose le dynamisme de la vie nocturne bordelaise au droit au calme des habitants.