Le projet est présenté comme le "maillon manquant" du corridor atlantique européen, indispensable pour le report modal du transport de marchandises. Alain Rousset a insisté sur ce point : "Cette voie est indispensable pour soulager par le report modal le mur de camions qui traverse le Pays basque".
Le financement, estimé à 14 milliards d'euros, est réparti entre l'État (40 %), les collectivités locales regroupées au sein de la Société du Grand Projet du Sud-Ouest (40 %) et l'Union européenne (20 %).
Cependant, un décalage important persiste entre l'avancement des travaux côté espagnol, prévu pour fin 2027, et les retards côté français.
Face à cette lenteur, la Région Nouvelle-Aquitaine a même proposé d'avancer les fonds à l'État pour débloquer le dossier. La rencontre avec le coordinateur européen François Bausch a abouti à l'engagement d'organiser des réunions de haut niveau pour faire progresser ce dossier jugé stratégique pour "la compétitivité, la sécurité et la réindustrialisation de l’Europe" par Imanol Pradales.






