Ce projet est considéré comme le "maillon manquant" du corridor atlantique européen, essentiel pour connecter les grands hubs ferroviaires de Bordeaux à Madrid.

L'enjeu est à la fois économique, en termes de compétitivité et d'attractivité, et environnemental.

Alain Rousset a rappelé que "cette voie est indispensable pour soulager par le report modal le mur de camions qui traverse le Pays basque", citant une étude selon laquelle une ligne TGV "divise par deux les rejets de gaz à effet de serre par rapport au véhicule électrique".

Le financement, estimé à 14 milliards d'euros, est partagé entre l'État, les collectivités locales et l'Union Européenne.

Cependant, le dossier progresse "au ralenti" côté français, alors que la partie basque devrait être achevée fin 2027.

Face à cette lenteur, la Région Nouvelle-Aquitaine a même proposé d'avancer les fonds à l'État.

Imanol Pradales a averti que "la France perdrait une grande opportunité si elle n’accélère pas", qualifiant l'axe atlantique de "stratégique pour la compétitivité, la sécurité et la réindustrialisation de l’Europe".