Cette décision est particulièrement marquée par une baisse significative des financements alloués au secteur culturel, suscitant de vives inquiétudes parmi les acteurs du territoire.

Le budget a été voté le 18 décembre 2025 par la majorité socialiste, soutenue par les communistes, tandis que l'opposition a voté contre ou s'est abstenue, qualifiant le processus de "travail douloureux".

Au cœur des tensions se trouve la réduction de 3,5 millions d'euros du budget alloué à la culture. Cette baisse a des conséquences directes et immédiates pour les agences culturelles régionales, qui se retrouvent "dans la tourmente".

L'agence culturelle A, située à Poitiers, a par exemple vu son soutien par la Région prendre fin.

Cette situation n'est pas isolée et s'inscrit dans une tendance nationale qui touche également des structures en Gironde, dans le Grand Est ou les Pays de la Loire. Ces agences, décrites comme des "outils de la structuration et du développement des filières culturelles sur leur territoire", sont désormais confrontées à des menaces de fermeture. La décision de la Région Nouvelle-Aquitaine soulève des interrogations profondes sur ses priorités stratégiques et l'avenir du soutien public à la culture. Pour une région dont la capitale, Bordeaux, bénéficie d'une forte attractivité culturelle, ces coupes budgétaires pourraient fragiliser un écosystème jugé essentiel au dynamisme et à la cohésion sociale du territoire, illustrant les arbitrages difficiles auxquels les collectivités sont confrontées.