Faute d'infrastructures adéquates, l'État reportait le fardeau de l'hébergement sur les citoyens.

Pour les habitants, cette obligation représentait une intrusion significative dans leur vie privée et une charge économique non négligeable.

Ils devaient offrir « le gîte » à des soldats, partageant leur espace et leurs ressources.

Ce système met en lumière les défis logistiques auxquels la monarchie était confrontée pour entretenir ses forces armées.

Il témoigne également d'une époque où la distinction entre les sphères civile et militaire était beaucoup plus floue qu'aujourd'hui.

Comprendre cette pratique historique permet de mieux saisir les tensions sociales et le développement urbain de Brest, une ville dont le destin a toujours été intimement lié à ses fonctions militaires et maritimes.