L'ampleur des dégâts est significative, avec une vingtaine de tableaux touchés parmi les 190 œuvres exposées. Parmi les pièces affectées se trouve une huile sur toile notable du XVIIIe siècle, « L'Allégorie chrétienne » de la peintre autrichienne Angelica Kauffmann. Face à cette menace pour le patrimoine artistique de la ville, la municipalité a opté pour une solution radicale mais nécessaire : une fermeture de près d'une décennie pour mener à bien des « travaux pharaoniques ». Le projet comprend non seulement la rénovation complète du bâtiment pour éradiquer la source du problème, mais aussi l'évacuation et la restauration minutieuse de toutes les œuvres.

Des restauratrices spécialisées sont déjà à l'œuvre pour traiter les pièces infestées, un travail délicat pour sauver ce patrimoine. Cette fermeture prolongée représente un coup dur pour la vie culturelle brestoise, privant les habitants et les touristes d'un lieu d'art majeur.

Cependant, elle souligne également l'engagement des autorités à préserver durablement ses collections pour les générations futures, en s'attaquant au problème à la racine plutôt que de risquer une dégradation irréversible des œuvres.