Jugée pour non-assistance à personne en danger, elle a demandé sa relaxe lors d'une audience qualifiée de très éprouvante.

Le mardi 21 octobre 2025, la jeune femme de 25 ans a fait face à la justice en appel, cherchant à faire annuler sa condamnation initiale. L'affaire remonte à un drame survenu à Brest, où un rodéo sauvage s'est terminé par la mort d'une jeune femme.

La responsabilité pénale de la passagère est au cœur des débats : le chef d'accusation de non-assistance à personne en danger suppose qu'elle avait conscience du péril et la possibilité d'agir sans risque pour elle-même ou pour autrui. En plaidant "pas responsable" et en demandant sa relaxe, sa défense conteste probablement l'un de ces éléments constitutifs de l'infraction.

L'article souligne le caractère particulièrement difficile de l'audience, ce qui laisse entrevoir la charge émotionnelle du procès, tant pour la prévenue que pour les proches de la victime. Ce cas judiciaire met en lumière les conséquences tragiques des rodéos urbains, un phénomène de délinquance routière qui endeuille régulièrement les villes. Il pose également la question complexe de la complicité ou de la coresponsabilité des passagers qui assistent passivement à des actes dangereux. Le texte ne mentionne ni la peine prononcée en première instance, ni la date du délibéré de la cour d'appel.