Ces agents, qui sillonnent le centre-ville, sont équipés d'une simple paire de menottes comme seule arme.

Leur rôle principal n'est pas la répression mais la présence dissuasive, le dialogue et la médiation des conflits du quotidien.

Cette stratégie vise à maintenir un lien de proximité avec la population et les commerçants, qui peuvent les contacter facilement « au moindre souci ».

Le modèle brestois prend le contre-pied de la tendance nationale à l'armement des polices municipales. En se concentrant sur la prévention et la gestion des incivilités par des moyens non-violents, la ville de Brest expérimente une forme de sécurité alternative. L'article suggère que « la méthode semble fonctionner », indiquant une perception positive de l'efficacité de cette brigade. Cette approche pourrait être perçue comme une réponse plus adaptée aux petites délinquances et aux tensions urbaines, en privilégiant la résolution de problèmes en amont plutôt que l'intervention en force.

Elle repose sur la conviction que la tranquillité publique ne s'obtient pas uniquement par la coercition, mais aussi par une présence humaine et accessible sur le terrain.