Ce modèle de sécurité, basé sur la médiation et la proximité, semble porter ses fruits. Le choix de Brest de privilégier une "brigade de tranquillité urbaine" à une police municipale armée constitue une approche singulière de la gestion de la sécurité publique en France. Cette brigade, dont les agents ne sont équipés que d'une "seule arme une paire de menottes", fonde son action sur la prévention, le dialogue et la médiation plutôt que sur la répression. L'article suggère que "la méthode semble fonctionner", ce qui interroge le modèle dominant de la police municipale. Le témoignage implicite "Au moindre souci, on peut les contacter" met en lumière la relation de confiance et de proximité que la brigade a su tisser avec les habitants. Cette approche vise à désamorcer les conflits du quotidien et à traiter les incivilités à la source, en étant une présence visible et accessible dans le centre-ville. Ce modèle brestois peut être perçu comme un héritage d'une culture politique locale privilégiant le social et la prévention.
Cependant, il peut aussi soulever des questions sur sa capacité à faire face à des formes de délinquance plus dures.
Néanmoins, l'existence de cette brigade montre qu'une alternative est possible.
Elle place la "tranquillité" au cœur de sa mission, un concept plus large que la simple "sécurité", qui englobe le bien-être et la qualité de vie des citoyens.
Le cas de Brest pourrait ainsi inspirer d'autres municipalités.





