Comme le souligne l'article, ce distributeur était "le poumon de l’édition régionale".
Sa liquidation, décidée à Brest, laisse des dizaines d'éditeurs indépendants sans solution viable pour diffuser leurs ouvrages.
Le témoignage d'Arnaud Elégoet, qui a dû "récupérer mon stock de livres par voie d’avocat", illustre le désarroi.
La crise révèle la fragilité économique du secteur, confronté à une baisse des ventes et à une dépendance excessive à un seul acteur.
Éric Rondel, gérant des éditions Astoure, utilise une métaphore forte : "Si le réseau de distribution disparaît, c’est comme si l’aile de l’oiseau était coupée."
Cette phrase résume l'asphyxie qui menace les éditeurs.
Au-delà des pertes financières, avec des "impayés" pour chaque maison d'édition, c'est une dimension humaine et culturelle qui est touchée, décrite comme la perte d'"une famille".
Cette crise soulève la question du soutien public à la culture régionale et la nécessité pour les éditeurs de trouver de nouveaux modèles économiques, peut-être en explorant le numérique ou de nouveaux genres littéraires.
L'avenir d'une partie du patrimoine littéraire breton est en jeu.




