Cette gouvernance collégiale, qualifiée de « vraie nouveauté », représente un changement majeur pour l'institution hospitalière. L'élection de cette nouvelle équipe à la tête de la CME, l'organe représentatif de la communauté médicale de l'hôpital, marque une rupture significative avec le modèle traditionnel de présidence unique. Le professeur Pierre-Yves Salaün, chef du service de médecine nucléaire, succède à Éric Stindel, mais il ne gouvernera pas seul.

L'instauration d'une équipe avec quatre vice-présidents est une première pour le CHU et suggère une volonté de répartir les responsabilités et de favoriser une prise de décision plus collaborative.

Cette structure de gouvernance élargie semble conçue pour mieux représenter la diversité du corps médical, qui compte, selon l'article, 700 médecins seniors, 550 internes et 690 étudiants hospitaliers. Une telle approche pourrait permettre de traiter plus efficacement les problématiques complexes et variées qui touchent un établissement de cette taille, allant de la gestion des ressources humaines aux stratégies de recherche, en passant par l'organisation des soins. Dans un contexte de tension pour le système hospitalier public, ce modèle peut également viser à renforcer la cohésion interne et à mieux faire face aux défis externes, comme les contraintes budgétaires ou les crises sanitaires. Le succès de cette nouvelle formule dépendra de sa capacité à transformer cette collégialité en une force de proposition et d'action efficace pour l'avenir du CHU de Brest-Carhaix.