Cette évaluation met en évidence les défis que la métropole doit relever pour développer les mobilités douces.
Le classement de Brest dans la catégorie « D », qui correspond à une évaluation « plutôt défavorable », est un indicateur préoccupant pour une métropole qui, comme beaucoup d'autres, ambitionne de promouvoir des modes de transport plus durables.
Le fait que « la sécurité est pointée du doigt » par les utilisateurs eux-mêmes révèle un décalage entre les politiques affichées et le ressenti sur le terrain. L'article interroge sur les « points noirs » de la ville, suggérant l'existence de zones particulièrement dangereuses ou mal aménagées pour les cyclistes.
Pour Brest, une ville caractérisée par un relief prononcé, la création d'un réseau cyclable sécurisé et continu représente un défi technique et financier considérable.
Ce mauvais résultat au baromètre FUB, qui est une enquête participative à grande échelle, met la pression sur les élus et les services techniques de la métropole.
Il souligne l'urgence d'investir dans des infrastructures de qualité, telles que des pistes cyclables séparées du trafic motorisé, des carrefours sécurisés et des solutions de stationnement adéquates. Sans un sentiment de sécurité, il est difficile de convaincre les habitants d'opter pour le vélo comme moyen de transport quotidien. Ce classement agit donc comme un appel à l'action pour que Brest passe d'une simple intention à une réalisation concrète de sa politique cyclable.





