Au total, les amendes cumulées s'élèvent à 290 000 euros.

Cette décision de justice met en lumière des pratiques commerciales illégales visant à influencer les professionnels de santé dans leurs décisions d'achat, au détriment potentiel de la transparence et de la concurrence. L'affaire, qui s'inscrit dans un scandale plus large touchant le laboratoire Urgo au niveau national, soulève des questions éthiques et légales sur les relations entre l'industrie pharmaceutique et les pharmaciens.

Pour leur défense, certains condamnés ont affirmé avoir été « piégés » par un système bien rodé.

Le jugement du tribunal de Brest constitue cependant un rappel à l'ordre sévère et réaffirme l'interdiction pour les professionnels de santé de recevoir des avantages de la part des entreprises commercialisant des produits de santé. Cette condamnation pourrait avoir un effet dissuasif et inciter à une plus grande vigilance au sein de la profession, tout en renforçant les contrôles sur les pratiques commerciales des laboratoires.