Des alliances se forment à droite et au centre, tandis que La France Insoumise critique le bilan du maire sortant et prône un renouveau à gauche.
La scène politique brestoise est en pleine effervescence en prévision du scrutin de 2026.
Un mouvement notable est le ralliement des trois élus macronistes, anciennement menés par Marc Coatanéa, au candidat de droite Stéphane Roudaut.
Cette alliance, justifiée par une convergence d'idées, notamment sur la thématique de la sécurité, vise à constituer un bloc uni face à la majorité sortante. Marc Coatanéa, figure de la campagne précédente, a annoncé son retrait de la politique municipale pour œuvrer en coulisses, laissant le champ libre à une liste qui combine « l’expérience alliée à la jeunesse ». De l'autre côté de l'échiquier politique, La France Insoumise, par la voix de sa candidate Cécile Beaudouin, adopte une position critique vis-à-vis du maire socialiste sortant, François Cuillandre, récemment désigné candidat par son parti.
LFI estime que « le changement dont Brest a besoin ne passera pas par François Cuillandre » et entend défendre un « renouveau à gauche ».
Cette prise de position ferme exclut, pour l'heure, une alliance avec le Parti Socialiste et laisse présager une possible division de la gauche au premier tour. Ces manœuvres stratégiques dessinent les contours d'une campagne où la sécurité s'annonce comme un enjeu majeur pour la droite et le centre, tandis que la gauche devra gérer ses divisions internes autour de la figure du maire sortant et de la nécessité d'un renouvellement.










