Le verdict, rendu le vendredi 14 novembre 2025, met un terme à une longue période d'angoisse pour les victimes. Le mode opératoire de l'accusé était particulièrement insidieux et répétitif : il créait des ouvertures dans les volets pour épier ses victimes dans leur intimité, une violation grave de leur vie privée qui s'est étendue sur une durée de six ans. Cette pratique de voyeurisme en série témoigne d'une véritable obsession et d'une organisation dans ses actes.

Au-delà du voyeurisme, l'homme a aussi été condamné pour agression sexuelle, ce qui indique que ses agissements ont dépassé la simple observation pour inclure un contact physique non consenti, aggravant considérablement la nature des faits.

La peine de cinq ans de prison ferme prononcée par le tribunal correctionnel de Brest reflète la gravité des infractions et leur caractère répété. Ce jugement envoie un message fort sur la prise au sérieux par la justice des atteintes à l'intimité et à l'intégrité sexuelle.

L'affaire souligne également l'impact psychologique durable que de tels actes peuvent avoir sur les personnes qui en sont victimes, se sentant traquées et en insécurité dans leur propre domicile.