Le soir du 14 novembre 2025, le quartier s'est réveillé « sous le choc », bien que des habitants confient ne pas être surpris par cette montée de la violence.

Un témoin a déclaré n'avoir « entendu qu'un seul coup de feu », un son qui a scellé une vie et ravivé le sentiment d'insécurité. Face à cet événement, le maire François Cuillandre a exprimé son soutien aux familles, ainsi qu'aux forces de l'ordre et de secours intervenues sur place.

Il a surtout profité de cette tribune pour adresser un message politique fort, rappelant « l’urgence du renforcement des effectifs de la police nationale ». Pour l'élu, cet homicide n'est pas un fait divers isolé mais le symptôme d'un problème de fond lié au narcotrafic qui gangrène certains quartiers.

Sa demande vise à doter la police des ressources humaines et matérielles nécessaires pour démanteler les réseaux et assurer une présence dissuasive sur le terrain. Cette prise de position illustre la pression qui pèse sur les élus locaux, souvent en première ligne face aux conséquences sociales et sécuritaires du trafic de drogue, mais dépendants des décisions et des moyens alloués par le gouvernement central.