Cette décision reflète des « arbitrages financiers » différents dans un contexte économique plus contraint.
Si ce choix peut décevoir les amateurs d'art et les défenseurs de l'intégration culturelle dans les projets urbains, il témoigne d'une priorisation des aspects fonctionnels et techniques du projet.
En effet, un investissement majeur a été réalisé sur le centre d’exploitation et de maintenance situé porte de Plouzané. Décrit comme « la crèche et l’hôpital des tramways », ce site a été agrandi de 900 m² pour accueillir les huit nouvelles rames nécessaires à l'extension du réseau. C'est dans ce lieu névralgique que s'effectuent le nettoyage, la réparation et la surveillance 24h/24 des véhicules, grâce à un poste de commandement centralisé. Des essais nocturnes sont d'ailleurs en cours sur la future ligne B, dont la mise en service est prévue pour février, afin de tester l'infrastructure et le matériel roulant en conditions réelles. L'ensemble de ces développements montre que le projet se concentre sur la robustesse et l'efficacité opérationnelle du futur réseau.











