Des colis contenant des produits stupéfiants ont été livrés directement dans les cellules par des drones, après que les grillages des fenêtres ont été découpés à l'aide d'une mini-fraiseuse.

Cette méthode de livraison particulièrement audacieuse et sophistiquée met en lumière les nouvelles menaces auxquelles l'administration pénitentiaire doit faire face.

L'utilisation de drones pour survoler les enceintes carcérales n'est pas nouvelle, mais la coordination d'une telle opération, impliquant une découpe préalable des barreaux depuis l'intérieur, témoigne d'un haut niveau d'organisation.

Un syndicat pénitentiaire a tiré la sonnette d'alarme suite à ces événements survenus durant le week-end.

L'incident soulève de graves questions sur la sécurité des établissements pénitentiaires.

Comment des outils comme une mini-fraiseuse ont-ils pu être introduits en détention ?

Comment déjouer ces livraisons aériennes qui contournent les contrôles traditionnels aux parloirs et les fouilles ? Cette affaire illustre la course permanente entre les trafiquants, qui innovent constamment pour contourner la surveillance, et les autorités qui doivent adapter leurs dispositifs de sécurité. La lutte contre l'introduction d'objets et de substances illicites en prison, un enjeu majeur pour la sécurité des personnels et des détenus ainsi que pour la prévention de la récidive, se heurte désormais à des défis technologiques complexes.