En vue des élections municipales de 2026 à Brest, le paysage politique de la droite et du centre se recompose. Le groupe macroniste, mené en 2020 par Marc Coatanéa, a décidé de ne pas présenter de liste autonome et de se rallier à la candidature de Stéphane Roudaut (droite). Cette alliance est présentée comme la réunion de « l’expérience alliée à la jeunesse » et vise à constituer une alternative crédible à la majorité de gauche actuellement en place. Les trois élus macronistes au conseil municipal rejoindront donc la démarche de Stéphane Roudaut, partageant avec lui des convergences d'idées, notamment sur les questions de sécurité, un thème central de leur future campagne.
Ce ralliement clarifie le positionnement du centre-droit à Brest, en évitant une dispersion des voix qui aurait pu être préjudiciable.
Marc Coatanéa, l'ancienne tête de liste, a pour sa part annoncé son retrait de la politique municipale active, préférant désormais œuvrer « en coulisse ». Cette décision stratégique permet à Stéphane Roudaut de consolider sa base électorale en agrégeant une sensibilité centriste et pro-européenne. Le défi pour cette nouvelle coalition sera de transformer cette union politique en une dynamique de campagne capable de convaincre les électeurs brestois et de proposer un projet alternatif solide pour la ville.
En résuméPour les municipales de 2026 à Brest, les élus macronistes renoncent à une liste indépendante et rejoignent le candidat de droite Stéphane Roudaut. Cette alliance vise à unifier la droite et le centre pour proposer une alternative politique forte, avec la sécurité comme l'un des thèmes de campagne partagés.