Le témoignage d'une femme enceinte, prise pour cible avec son conjoint par des tirs de kalachnikovs à Pontanézen, révèle l'extrême violence qui accompagne le trafic de drogue et le sentiment d'insécurité qui en découle pour les habitants. Le 28 octobre 2025, un couple circulant en voiture dans le quartier de Pontanézen a été la cible de tirs d'armes de guerre, une attaque d'une brutalité inouïe. La femme, enceinte, a décidé de témoigner publiquement de cette agression, décrivant un quotidien désormais marqué par l'angoisse : « Je vis dans la peur », confie-t-elle. Son récit met en lumière la banalisation de l'usage d'armes lourdes dans des conflits liés au narcotrafic, transformant des espaces de vie en zones de danger. Le fait le plus troublant de son témoignage est qu'elle affirme avoir reconnu l'un des tireurs, mais qu'à la date de parution de l'article, aucune interpellation n'avait encore eu lieu.
Cette situation alimente un sentiment d'impunité et d'abandon chez les résidents, qui peuvent se sentir démunis face à des réseaux criminels agissant à visage découvert.
Cet événement, comme l'homicide de Bellevue, illustre la dégradation de la situation sécuritaire dans certains quartiers brestois. La parole de cette victime est essentielle car elle humanise les statistiques de la délinquance et rappelle que derrière les guerres de territoire pour le contrôle du trafic se trouvent des citoyens ordinaires dont la vie est directement menacée. Son courage de témoigner est aussi un appel implicite aux autorités pour une action résolue afin que de tels actes ne restent pas impunis.
En résuméUne attaque à la kalachnikov contre un couple dans le quartier de Pontanézen, racontée par la victime enceinte, met en exergue la violence du narcotrafic à Brest. Malgré l'identification d'un suspect par la victime, aucune arrestation n'a été effectuée, ce qui renforce un climat de peur et d'impunité.