Face aux critiques et à l'incompréhension des voyageurs, Gilles Gosselin, directeur France de Volotea, a justifié ces annulations massives par des raisons purement économiques.

Il explique que certains avions étaient « remplis à 20 % », un taux de remplissage insuffisant pour assurer la viabilité des lignes concernées. Cette situation met en évidence la difficulté pour les aéroports régionaux comme celui de Brest de maintenir une offre de vols diversifiée et pérenne, en particulier en dehors de la haute saison touristique. La décision de Volotea a des conséquences directes non seulement pour les passagers dont les projets de voyage sont contrariés, mais aussi pour l'attractivité économique et touristique de la pointe bretonne. En tant que principal partenaire de la plateforme aéroportuaire, le retrait, même partiel, de la compagnie soulève des questions stratégiques sur la dépendance de l'aéroport à un seul acteur majeur.

Cet épisode illustre les tensions du secteur aérien post-pandémie, où les compagnies, notamment à bas coûts, optimisent leurs réseaux de manière agressive en concentrant leurs ressources sur les liaisons les plus rentables.

Pour Brest, cela représente un défi majeur pour conserver et développer sa connectivité aérienne, un atout indispensable pour son développement économique et son ouverture sur l'Europe.