Parallèlement, la violence liée à ce trafic atteint des niveaux alarmants.
Une mère de famille enceinte a témoigné de la peur dans laquelle elle vit après avoir été prise pour cible, avec son conjoint, par des tirs de kalachnikovs en pleine rue dans le quartier de Pontanézen le 28 octobre.
Bien qu'elle ait reconnu l'un des tireurs, aucune interpellation n'a encore eu lieu.
L'audace des trafiquants se manifeste également par des méthodes inédites, comme la livraison de colis de drogue par drone directement dans des cellules de la maison d'arrêt de Brest, après que les grillages des fenêtres ont été découpés à l'aide d'une mini-fraiseuse. Face à cette escalade, incluant un meurtre et un féminicide récents, les élus locaux réagissent et réclament davantage de moyens pour la Police nationale afin de lutter contre ces fléaux qui gangrènent la ville.











