Les représentants syndicaux décrivent des policiers "à bout", confrontés à une charge de travail et à des risques accrus. Cette tension est alimentée par la prolifération des points de deal qui gangrènent certains quartiers et affectent directement la vie des habitants. Un cas emblématique est celui d'une résidente de la rue Père Ricard, dont l'appartement a été squatté et transformé en point de vente de stupéfiants pendant deux ans, la privant de toute tranquillité et la plongeant dans un profond désarroi. Elle déclare n'avoir "plus de vie".
Parallèlement, les chiffres des violences conjugales sont également préoccupants, avec une tendance à la hausse constatée en 2025.
Le commissariat de Brest a d'ailleurs accueilli des femmes victimes pour un stage de défense, soulignant l'importance du signalement des faits. Cette montée de l'insécurité, qu'elle soit liée au trafic de drogue ou aux violences intrafamiliales, nourrit un sentiment d'inquiétude et place la question des moyens policiers et de la stratégie de sécurité au premier plan des préoccupations locales.







