Face à une sédentarisation croissante d'une partie de la communauté, la métropole et les municipalités concernées sont à la recherche d'alternatives plus adaptées. Les aires d'accueil traditionnelles, pensées pour une population nomade, se révèlent difficiles à concilier avec les besoins des familles qui ne voyagent plus ou très peu. Cette inadéquation entre l'offre et la demande crée des situations complexes, tant pour les voyageurs en quête de stabilité que pour les communes qui doivent gérer les stationnements et l'intégration. Le problème réside dans le fait que ces structures ne sont pas conçues pour un habitat permanent, ce qui pose des défis en termes de scolarisation des enfants, d'accès aux services publics et d'insertion professionnelle. L'article de Ouest-France du 26 novembre 2025 pose directement la question des "alternatives", soulignant qu'une réflexion est en cours pour trouver de nouvelles solutions. Celles-ci pourraient passer par la création de terrains familiaux, des projets d'habitat adapté ou d'autres formes de logement qui permettraient de mieux répondre aux aspirations à la sédentarisation tout en respectant le mode de vie et la culture des gens du voyage. La recherche de ces solutions est un enjeu social important pour la métropole brestoise.