À la barre, les prévenus ont exprimé des regrets, l'un d'eux déclarant : « On a merdé mais on n'avait aucune mauvaise intention ».

La défense a mis en avant les difficultés de leur mission et un manque de formation criant, un agent affirmant avoir eu « zéro jour de formation » en six mois de terrain. Cet argument a été réfuté par l'avocat de Brest Métropole, qui a évoqué plus de 125 heures de formation.

Cette affaire jette une lumière crue sur la BTU, une unité créée en novembre 2022 par la municipalité socialiste pour répondre aux problématiques de tranquillité publique, Brest étant l'une des seules grandes villes françaises sans police municipale.

Le procès a ainsi mis en exergue les ambiguïtés du statut de ces agents et l'usure psychologique à laquelle ils sont confrontés.

La question de la création d'une véritable police municipale est d'ailleurs devenue un enjeu central des prochaines élections, la droite et les écologistes y étant favorables, contrairement au maire PS et à La France insoumise.