Une habitante de la rue Père Ricard a vu son appartement squatté et transformé en point de deal pendant deux ans, une situation qui lui a fait dire : « Je n’ai plus de vie ».

Deux jeunes hommes et une femme ont été jugés pour leur implication dans ce trafic.

Cet exemple concret met en lumière les conséquences directes du narcotrafic sur la tranquillité et la sécurité des citoyens. En parallèle, le syndicat Unsa police a tiré la sonnette d'alarme, dénonçant une « augmentation de l’insécurité liée au narcotrafic et aux incivilités ». Les représentants syndicaux affirment que de nombreux policiers sont « à bout » face à la charge de travail et à la pression constante. Pour faire face à cette situation dégradée, ils réclament le recrutement d'une vingtaine de fonctionnaires supplémentaires afin de renforcer les effectifs du commissariat de Brest. Ces deux aspects, le vécu des victimes et le ressenti des forces de l'ordre, dressent le portrait d'une ville confrontée à un défi sécuritaire majeur, où le trafic de drogue gangrène certains quartiers et met à rude épreuve les services de police.